Sayulita est une sorte de colonie de hippies venus de toute part du globe, auxquels il faut rajouter pas mal de Nord-Américains venus profiter d’une retraite paisible. Ici, on trouve tous les âges confondus et une ambiance détendue garantie : surf la journée et hippies dansant sur la plage le soir. Certains travaillent deux mois dans leur pays d’origine et survivent ici le reste de l’année en vendant des bracelets sur la plage. Parmi eux, quelques hippies mexicains. Le soir venu, une vingtaine d’hippies se met en transe sur la plage au rythme de la musique psychédélique diffusée par le bar. Le tout donne une impression complètement surréaliste.
Le village, malgré une pléthore de restaurant et boutiques, reste assez typique. Les prix sont du même ordre que ceux pratiqués à Puerto Vallarta (soir deux fois ceux de Guadalajara). On peut cependant dénicher une petite taquería à 10 pesos le taco en fouinant un peu. Dans la catégorie supérieure, le restaurant Leyza propose un bon rapport qualité/prix. Vous le trouverez sur la placette après avoir dépassé l’Oxxo.
Au bord de la plage, on peut louer une cabane au camping Palmar de Camaron (comptez dans les 800 pesos pour 6 personnes) ou tout simplement poser sa tente, à condition d’en avoir une, pour moins de 100 pesos. Sinon, d’autres locations, au bord de l’eau ou non, sont disponibles à des prix un peu plus élevés.
La plage n’est pourtant pas envahie et on peut facilement se trouver un coin tranquille. Elle est belle, plutôt grande et bordée par la jungle. Les vagues s’enroulent parfaitement et leur taille reste abordable pour les débutants. On peut y louer une planche pour 200 pesos la journée (12€), voire moins après négociation. Sinon, 50 pesos l’heure, négociable, paraît-il, à 20 pesos.
Pour résumer, Sayulita possède beaucoup de charme. Son ambiance hippie et surf confère au lieu un aspect magique que les touristes nord-américains, pourtant assez nombreux, n’altèrent pas.