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// février 29th, 2012 // Guanajuato
On entre dans Guanajuato par le biais des souterrains. Cela la distingue déjà de bien d’autres villes des régions avoisinantes. L’enchevêtrement de ruelles, le style quasi médiéval de la ville et le nombre impressionnant de placettes continuent de nous mener sur la piste d’une ville pas comme les autres.
Vue des collines la surplombant, la mosaïque de couleurs et de maisons emboitées que l’on aperçoit achève de renforcer ce sentiment.
Mozaîque de couleurs, Guanajuato
Guanajuato recèle de bâtiments imposants et aux couleurs vives. La belle Basílica de Nuestra Señora de Guanajuato, en plein centre, la majestueuse Universidad de Guanajuato et son plus qu’imposant escalier. Le teatro Juárez devant lequel des clowns se donnent en spectacle et l’Eglise San Diego à sa droite. Le très ombragé Jardin de la Union, juste en face est plutôt mignon.
Un peu plus au Sud, on peut visiter le Museo Iconográfico del Quijote, à côté de l’Eglise San Francisco. La visite (20 pesos l’entrée) est intéressante d’un point de vue artistique avec une collection d’œuvres sur Don Quijote provenant d’artistes très divers. On en apprend en revanche assez peu sur le personnage lui-même, dont le roman a été le plus lu et commenté depuis quatre siècles.
Le musée des momies
Pour aller au Museo de las momias (60 pesos, museo del culto a la muerte inclus), il vous faut prendre un camion depuis le centre jusqu’au musée au Sud-Ouest de la ville. Vraiment fascinant, parfois marrant, voire effrayant. Les momies (sans bandelettes) donnent d’abord un sentiment irréel mais celui-ci s’estompe au cours de la visite à force d’en voir défiler la bouche grande ouverte, parfois même dans des positions d’effroi (une femme probablement enterrée vivante entre autres). Sur la fin de la visite on tombe sur des momies d’enfants et, plus impressionnant encore, des fœtus momifiés. Âmes sensibles s’abstenir.
Le premier musée s’enchaîne plutôt bien avec le second, el museo del culto a la muerte. On y croise des momies, cadavres et autres squelettes mort des suites de châtiments divers et variés. Les explications proposées s’avèrent souvent intéressantes.
Le plus marrant dans tout ça, c’est bien les mexicains prenant la pose devant les momies en guise de souvenir. Glamour !
Le musée donne aussi l’occasion de grimper sur les hauteurs de la ville, offrant une bonne vue sur le dédale de ruelles colorées qu’est Guanajuato.
Poupée Momie, Guanajuato
Une ville qui a du charme
Au Nord de la ville, le Alhóndiga de Granaditas est paraît-il à faire. Comptez 46 pesos l’entrée. Attention, il ferme à 14h45 le dimanche et n’ouvre pas le lundi. D’où le paraît-il. A côté, le Museo de Cera, sorte de mini musée Grévin à la mexicaine, ne présente pas d’intérêt particulier. Quelques figures emblématiques mexicaines y sont exposées aux côtés de Sean Connery, Tom Cruise ou encore le capitaine Davy Jones du « hollandais volant » dans Pirate des Caraïbes (allez savoir pourquoi !). On peut aisément se passer de la visite. En descendant la rue qui longe le musée, on tombe sur l’imposant mercado Hidalgo, en face du templo de Belén.
Le marché constitue certainement le meilleur endroit de la ville pour manger sur le pouce, notamment à l’extérieur du musée sur la gauche, ou l’on se croirait à la criée, chaque mama mexicaine défendant les vertus de son stand.
En longeant sur la gauche la rue devant le marché, on arrive au jardín Reforma puis sur la très tranquille place de San Roque et sa belle Eglise rose. On débouche ensuite sur la place San Fernando, très charmante, animée et remplie de terrasses Vous pouvez aussi aller jeter un œil au fameux callejón del Beso après la plazuela de los Angeles. La ruelle très étroite fait l’objet d’une légende selon laquelle deux amoureux dont les parents refusaient l’union profitaient de la proximité entre leurs balcons pour s’embrasser. Par tradition, de nombreux couples viennent faire de même. Au final le mignon petit lieu est surtout un attrape touriste et possède autant de charme que les centaines d’autres ruelles de la ville. Le mieux, c’est de se perdre dans le dédale de ruelles qui grimpe sur les collines dominant la ville. Le point offrant la meilleure vue sur la ville reste cependant le Monumento al Pípila, sur lequel trône la statue de Juan José de los Reyes Martinez (dit la Dinde, ou Pípila en espagnol), assez laide d’ailleurs.
Ruelle colorée, Guanajuato
Pour sortir, vous trouverez de nombreux bars et clubs plus ou moins remplis. Dans tous les cas, l’ambiance dans la rue est garantie. Parmi les bars que j’ai pu tester durant le week-end, je conseille vivement le bar Fly, calle Sóstenes Rocha : ambiance reggae mélangeant tous les âges et pas mal de styles différents. Déco originale et prix bas.
Côté hébergement, vous trouverez facilement des places dans un dortoir pour 100 ou 150 pesos à la Casa de Angel ou la Casa del Tío. Sinon compter plutôt dans les 180-200 pesos minimum pour une chambre double.
Découvrez les autres photos de la Guanajuato dans la galerie de photos..
Si vous connaissez de bonnes adresses ou des bons plans à Guanajuato, n’hésitez pas à partager en commentaires.
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